Bonjour les fans!
Cela fait maintenant une semaine que nous arpentons les routes péruviennes. Certaines dans la selva, d'autres dans les environs de Cuzco et du Machu Pichu, et moi aujourd'hui a La Paz, capitale de la Bolivie. Les derniers jours ont donc été bien remplis avec tout ce chemin parcouru depuis Lima.
J'ai fait une breve escale a Arequipa, cité blanche du Pérou étant donné sa proximité avec plusieurs volcans et leurs pierres... volcaniques. Pour la blancheur, c'est pas frappant mais la ville vaut le détour, surtout pour ses randonnées dans les alentours. Faute de temps, je ne m'y suis pas trop attardé, et suis reparti en direction de Puno, située sur les rives du lac Titicaca. J'ai bien apprécié cette petite ville riveraine, malgré le froid dû a l'altitude (3 600m). J'ai séjourné deux jours sur une île du lac, Taquile, ou j'ai pu admirer le magnifique couché (et levé) du soleil sur les sommets enneigés de la Cordillere Real.
Et me voici dans la ville de La Paz, déja elle donne une meilleure premiere impression que Lima, mais il faut dire qu'elle ne compte que 1 200 000 d'habitants, comparativement a la capitale du Pérou qui frôle le 9 000 000 de personnes, je crois. La Paz est construite en altitude dans une étrange vallée ou l'on ne penserait pas du premier coup a y installer une capitale. Ici, les riches sont en bas, et les pauvres en haut. La route se poursuit...
Voila donc pour cette chronique.
Jean-Vincent
13 août, 2007
07 août, 2007
Boucler la boucle
Chers fans!
Notre stage est maintenant bel et bien terminé. La boucle a été officiellement bouclée hier en fin d'apres-midi, dans un petit oasis de la costa péruvienne. Mais avant de poursuivre, toutes mes excuses pour le silence des dernieres semaines, c'est qu'elles furent bien occupées. Fin des projets de travail, rédaction des rapports, réunions... réunions, despedida et conclusions.
Le Centro pastoral était bondé pour notre fete d'aurevoir qui a eu lieu jeudi dernier. CODECO et les familles d'accueil ont fait de beaux discours, et nous avons réussi a faire rire (et pleurer) l'assistance avec nos présentations. Entre autres au programme, des anecdotes mimées représentant notre expérience. Se sont donc succédées, des scenes de la vie quotidienne, de l'assiette remplie de riz a la danse du Grupo 5, en passant par les Péruviens sifflant les filles dans la rue et le calendrier pour le moins chargé. Un power point de photos est venu couronné le tout, question de constater a quel point le temps a fui...
Nous voici dispersés dans le pays, bourliguant sous des cieux un peu plus ensoleillés que dans la capitale. Les extras de nos péripéties sur la route suiveront peut-etre dans les prochains jours.
Jean-Vincent
Notre stage est maintenant bel et bien terminé. La boucle a été officiellement bouclée hier en fin d'apres-midi, dans un petit oasis de la costa péruvienne. Mais avant de poursuivre, toutes mes excuses pour le silence des dernieres semaines, c'est qu'elles furent bien occupées. Fin des projets de travail, rédaction des rapports, réunions... réunions, despedida et conclusions.
Le Centro pastoral était bondé pour notre fete d'aurevoir qui a eu lieu jeudi dernier. CODECO et les familles d'accueil ont fait de beaux discours, et nous avons réussi a faire rire (et pleurer) l'assistance avec nos présentations. Entre autres au programme, des anecdotes mimées représentant notre expérience. Se sont donc succédées, des scenes de la vie quotidienne, de l'assiette remplie de riz a la danse du Grupo 5, en passant par les Péruviens sifflant les filles dans la rue et le calendrier pour le moins chargé. Un power point de photos est venu couronné le tout, question de constater a quel point le temps a fui...
Nous voici dispersés dans le pays, bourliguant sous des cieux un peu plus ensoleillés que dans la capitale. Les extras de nos péripéties sur la route suiveront peut-etre dans les prochains jours.
Jean-Vincent
23 juillet, 2007
Melting pot de photos
18 juillet, 2007
L'invasion
À vous nos nombreux fans,
Je tenterai maintenant de vous expliquer comment s'est développé et se développe encore aujourd'hui notre cher district de San Juan de Lurigancho où nous logeons depuis notre arrivée ici. Voyez vous il s'agit d'un bidonville, mais enlevez vous de la tête l'image des murs de carton et du toit de tôle, nous marchons bel et bien sur de l'asphalte et nos maisons sont de briques. Le concept de bidonville transparaît cependant dans l'aménagement urbain, plutôt chaotique avec des constructions de plus en plus périlleuses dans la montagne.
Nous nous trouvons en fait dans une vallée où il y a quarante ans de cela, on pouvait voir des fermes et des élevages de chevaux. Depuis lors, la zone a connu une véritable explosion démograhique avec l'exode des gens de la campagne vers la ville. C'est que les boulots sont plus nombreux ici, dans la capitale, comme dans bien des pays du monde. Ainsi, le développement s'est fait muy rapido et le district frôle aujourd'hui le un million d'habitants.
Comment s'établir dans les environs, et j'en arrive au point dont je voulais vous entretenir, en envahissant les lieux. Eh bien oui, l'idée est simple : arriver un bon matin, quelques effets en main, après avoir repérer un endroit proprice à son établissement, et l'occuper. Petit à petit, on s'installera davantage, on plantera quatre poteaux pour avoir un toit, et tout cela, en espérant que la police ne viendra pas nous déloger. L'objectif étant d'occuper le site durant suffisament de temps pour qu'on nous concède sa propriété.
Cela se déroule présentement tout près de chez moi, ou plutôt plus haut de chez moi, dans la montagne, c'est que les bons sites dans la vallée sont devenus rares. La police est venue, mais pour l'instant, les nouveaux arrivants tiennent le coup. Il leur faudra traverser des moments difficiles, les premiers temps, sans eau, sans électricité. Mais après, si tout va bien pour eux, ils pourront rester, et construire leur maison sur ce coin rocheux.
C'était la petite histoire de l'invasion, l'histoire de bien des gens ici.
À une prochaine chronique!
Jean-Vincent
Je tenterai maintenant de vous expliquer comment s'est développé et se développe encore aujourd'hui notre cher district de San Juan de Lurigancho où nous logeons depuis notre arrivée ici. Voyez vous il s'agit d'un bidonville, mais enlevez vous de la tête l'image des murs de carton et du toit de tôle, nous marchons bel et bien sur de l'asphalte et nos maisons sont de briques. Le concept de bidonville transparaît cependant dans l'aménagement urbain, plutôt chaotique avec des constructions de plus en plus périlleuses dans la montagne.
Nous nous trouvons en fait dans une vallée où il y a quarante ans de cela, on pouvait voir des fermes et des élevages de chevaux. Depuis lors, la zone a connu une véritable explosion démograhique avec l'exode des gens de la campagne vers la ville. C'est que les boulots sont plus nombreux ici, dans la capitale, comme dans bien des pays du monde. Ainsi, le développement s'est fait muy rapido et le district frôle aujourd'hui le un million d'habitants.
Comment s'établir dans les environs, et j'en arrive au point dont je voulais vous entretenir, en envahissant les lieux. Eh bien oui, l'idée est simple : arriver un bon matin, quelques effets en main, après avoir repérer un endroit proprice à son établissement, et l'occuper. Petit à petit, on s'installera davantage, on plantera quatre poteaux pour avoir un toit, et tout cela, en espérant que la police ne viendra pas nous déloger. L'objectif étant d'occuper le site durant suffisament de temps pour qu'on nous concède sa propriété.
Cela se déroule présentement tout près de chez moi, ou plutôt plus haut de chez moi, dans la montagne, c'est que les bons sites dans la vallée sont devenus rares. La police est venue, mais pour l'instant, les nouveaux arrivants tiennent le coup. Il leur faudra traverser des moments difficiles, les premiers temps, sans eau, sans électricité. Mais après, si tout va bien pour eux, ils pourront rester, et construire leur maison sur ce coin rocheux.
C'était la petite histoire de l'invasion, l'histoire de bien des gens ici.
À une prochaine chronique!
Jean-Vincent
13 juillet, 2007
Petit plaidoyer pour un coopérativisme élargi
Chers fans!
Le boulot a bel et bien repris son cours à San Juan de Lurigancho. Malgré quelques activités mondaines tout au long de la semaine, nous avons regagné le chemin du coopérativisme. Que c'est bien dit, n'est-ce pas! Parlant coopérative, mon projet de travail m'a véritablement permis d'appronfondir mes connaissances sur ce modèle, ma foi fort intéressant. Petit plaidoyer pour un coopérativisme élargi!
Parce qu'elles sont ouvertes à tous et basées sur une adhésion volontaire;
Parce qu'elles permettent l'exercice d'un pouvoir démocratique;
Parce qu'elles favorisent la participation économique équitable de leurs membres;
Parce qu'elles préservent leur autonomie et leur indépendance;
Parce qu'elles fournissent une formation à leurs membres;
Parce qu'elles coopèrent entre elles;
Et parce qu'elles s'engagent dans leur communauté;
Les coopératives représentent un puissant moteur de développement social.
Et tous les secteurs d'activité sont propices à ce modèle! C'est pas non plus magique, mais c'est une alternative intéressante pour remettre un peu de justice et d'équité dans ce bas monde. J'espère vous en avoir appris un tantinet sur le sujet!
Hasta la proxima!
Juan Vicente
Le boulot a bel et bien repris son cours à San Juan de Lurigancho. Malgré quelques activités mondaines tout au long de la semaine, nous avons regagné le chemin du coopérativisme. Que c'est bien dit, n'est-ce pas! Parlant coopérative, mon projet de travail m'a véritablement permis d'appronfondir mes connaissances sur ce modèle, ma foi fort intéressant. Petit plaidoyer pour un coopérativisme élargi!
Parce qu'elles sont ouvertes à tous et basées sur une adhésion volontaire;
Parce qu'elles permettent l'exercice d'un pouvoir démocratique;
Parce qu'elles favorisent la participation économique équitable de leurs membres;
Parce qu'elles préservent leur autonomie et leur indépendance;
Parce qu'elles fournissent une formation à leurs membres;
Parce qu'elles coopèrent entre elles;
Et parce qu'elles s'engagent dans leur communauté;
Les coopératives représentent un puissant moteur de développement social.
Et tous les secteurs d'activité sont propices à ce modèle! C'est pas non plus magique, mais c'est une alternative intéressante pour remettre un peu de justice et d'équité dans ce bas monde. J'espère vous en avoir appris un tantinet sur le sujet!
Hasta la proxima!
Juan Vicente
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